Exposition « Mémoires de l’esclavage » du 4 juillet au 30 septembre

Pour mieux comprendre notre histoire

L’histoire de l’esclavage n’a pas commencé dans les champs de coton. C’est une tragédie beaucoup plus ancienne, qui se joue depuis l’aube de l’humanité.

A partir du 7e siècle, et pendant plus de 1200 ans, l’Afrique a été l’épicentre d’un gigantesque commerce d’êtres humains parcourant l’ensemble du globe. Nubiens, Peuls, Mandingues, Songhaïs, Sosos, Akans, Yorubas, Ibos, Kongos, Yao, Somalis…

Du XVIe au XIXe siècles, un système social et économique, fondé sur l’exploitation de centaines de millions d’êtres humains, maintenu par la violence et la coercition, légitimé par des politiques d’Etats, a imprimé profondément sa marque sur l’Afrique, les Amériques, l’océan Indien et l’Europe : l’esclavage colonial.

Au total, plus de 20 millions d’Africains ont été déportés, vendus et réduits en esclavage. Ce système criminel a enrichi et posé les fondements des plus grands empires à travers le monde. L’ampleur de ce trafic a été telle qu’il a longtemps été impossible d’en expliquer tous les mécanismes. Pourtant, son histoire pose une question fondamentale : comment l’Afrique s’est-elle retrouvée au cœur des routes de l’esclavage ?

Connaître cette histoire, comprendre les mémoires qui traversent nos sociétés ouvertes et mondialisées, c’est tout le projet de cette exposition et des débats qui l’accompagnent : il s’inscrit dans la ligne tracée par la loi du 21 mai 2001 déclarant l’esclavage colonial et la traite crimes contre l’humanité.

 Transmettre notre histoire en y associant bibliothèques municipales et Médiathèques, donne des clés pour mieux comprendre comment l’histoire de l’esclavage s’inscrit dans notre récit national, et en quoi les combats pour l’abolition ont nourri la construction des valeurs de la République.

Cette exposition a été créée par la Fondation pour la Mémoire de l’esclavage et prêtée gracieusement par Limoges Métropole.

Luc Leblanc en Dédicace à la Médiathèque

Samedi 17 juin à partir de 14h30 jusqu’à 18h00

« Moi, Lucho – L’important, c’est de rester vivant »

Confession buissonnière d’un champion hors-norme

Luc Leblanc fut l’un des meilleurs coureurs cyclistes professionnels de sa génération, un champion avec un grand C, un non conformiste. Il lui a fallu trente ans pour se délivrer d’une douleur obsédante depuis un certain soir de la Saint-Jean, où son petit frère et lui ont eu le malheur de croiser la route d’un chauffard qui ne leur a pas laissé l’ombre d’une chance.
Gilles a perdu la vie, la sienne a vacillé mais il est resté debout, la jambe gauche salement estropiée. Comment imaginer alors qu’il revêtira plus tard le maillot jaune du Tour de France, le tricolore de champion de France et l’arc en ciel de champion du monde ?Dans son autobiographie, qu’il décline à la manière d’un inventaire à la Prévert,  » Lucho  » nous fait passer du Chemin des Dames au Concours National d’apprenti cuisinier; d’Ivan Curkovic à Raymond Poulidor ; du désir d’entrer dans les Ordres à Bernard Tapie ; de la fourberie d’Aspin de Laurent Fignon à la marmite encore chaude du championnat de France 1992 ; du miracle de Lourdes-Hautacam au sacre arc-en-ciel dans la Vallée des Temples; d’une reconversion adaptée de  » La vérité si je mens  » à une volonté irrépressible de diriger une équipe cycliste.
Il y a du Chabrol dans ce récit, préfacé par Érik Orsenna, qui se lit comme un roman. Il y a surtout beaucoup d’amour.

Festival Au bout du Conte « Au coeur de la savane »

Vendredi 16 juin à 18h avec Bakary Traoré

Spectacle gratuit pour tout public à partir de 4 ans. Sur réservation préalable.

Grand-mère fête ses 100 ans aujourd’hui ! Elle a cuisiné pour la fête, mais en entrant chez elle après avoir visité sa voisine, elle découvre que toutes les préparations ont disparu…

Gros singe, lui, est le meilleur ami des enfants. Alors le jour où la famine s’abat sur le village, il va demander à Dieu pourquoi il ne réalise pas son rêve de voir tous ses amis heureux à nouveau.

Quand à Maman Poule, quelle étourdie ! Elle emprunte une aiguille à l’aigle, son voisin, pour recoudre sa robe. Mais quand il vient la récupérer, impossible de la retrouver…