Concert de Mangane

Gratuit sur réservation au 05-55-00-97-55

Mangane a fait l’apprentissage de la musique au Conservatoire de Dakar, au Sénégal, en y apprenant le balafon et la guitare.

D’une enfance bercée par les musiques traditionnelles mandingues du quartier, Mangane est imprégné d’autres influences musicales à l’adolescence telles le jazz, la funk, le rock, le blues, la salsa… Il intègre le conservatoire de Dakar où il fait l’apprentissage du balafon et de la guitare et se construit son propre univers musical, clairement orienté vers les fusions.

Son parcours artistique prend son envol à la fin des années 90 avec le groupe Nakodje (afro-jazz), qui lui permet de se confronter aux scènes africaines et européennes. Au début des années 2000, il s’installe en France et se consacre à une carrière solo. Voix et guitare s’inscrivent au cœur de son travail. La couleur de la voix de Mangane est guidée par sa culture d’origine, puis nourrie de son parcours sans frontières. Son jeu de guitare prend lui aussi une identité particulière entre afro-blues et folk. En 2011, Mangane sort son 1er album « Lann la ».
Il mène également depuis 2003 un travail de sensibilisation aux sonorités et cultures africaines avec « Guêw bi », ballade musicale sénégalisée concoctée en direction des jeunes et très jeunes publics.

En 2017, il a crée un duo tout terrain en collaboration avec son comparse bassiste Christian Bocande (Nakodje), le Mandingo Rail Band, sorte de voyage dans l’histoire et les musiques africaines au fil des rails de la ligne de chemin de fer de Dakar à Bamako.

Exposition « Déportation et résistance »

EXPOSITION « Déportation-résistance : mémoire de Panazol »

Après l’inauguration du Parvis Robert Hébras et dans le prolongement du nouveau souffle donné aux cérémonies du souvenir, la Ville de Panazol, sur proposition du Conseil des Sages, a décidé de rajouter une étoile au renouveau du devoir de mémoire en célébrant la journée de la Déportation et en rendant hommage à Pierre-Joseph Leyssene. Ce dernier « Mort pour la France » et son fils André furent Déportés. Ils connurent l’enfer du camp d’extermination de Dora.

Les manifestations organisées sur le thème « Déportation-résistance : mémoire de Panazol » ont obtenu le label national au titre du 80eme anniversaire de la Libération.

EXPOSITION DU 29 AVRIL AU 18 MAI 2024 – MEDIATHÈQUE
ENTRÉE GRATUITE

Cette exposition retracera le parcours de Pierre-Joseph Leyssene et de son fils, en le replacera dans le contexte de l’enfer de la déportation et de la bestialité nazie. La division « Das Reich » qui est intervenue à Panazol, le lendemain du massacre d’Oradour-sur-Glane, en fut hélas un exemple.

Un volet important sera consacré à la vie du bourg pendant la guerre : la résistance d’un village solidaire, l’exploitation de la mine de Wolfram par les Allemands, le parcours d’Anna Traube évadée du Vel d’Hiv, cachée et sauvée à Panazol, les bals clandestins au clos des vignes, la libération avec une foule amenée par les habitants de Fargeas.

Autre thématique présentée : les maquis. Plusieurs sujets sont abordés : 1939-1945 dans les monts d’Ambazac, la visite du Maréchal Pétain, juifs et communistes, les indésirables, le STO et les premiers maquis, Oradour-sur-Glane et de bien tragiques destins, la milice et se coups tordus, l’affaire du camp des Vergnes, la milice et sa barbarie, la tragédie de Grandmont, l’encerclement d’Ambazac, les derniers feux et la délivrance.

Une troisième partie de l’exposition prêtée par le musée de la résistance de Limoges et conçue par les éditions de bandes dessinées « Le Lombard » sera adaptée au jeune public. Intitulée « Les enfants de la résistance », elle aborde de manière pédagogique les grands thèmes de la seconde guerre mondiale.


ConfÉrence « La meute, répression en limousin »
MARDI 30 AVRIL – 18h – MEDIATHÈQUE
ENTRÉE GRATUITE

Christian Penot, auteur d’un ouvrage intitulé « La meute, histoire de la Gestapo à Limoges » donnera une conférence sur le thème « La meute, répression en Limousin »

La région de Limoges voit arriver l’occupant en 1942 avec dans son sillage la police nazie qui a déjà sinistre réputation. Terre de Résistance, le Limousin est également le lieu d’une répression féroce.

Depuis son repère de l’Impasse Tivoli au centre de Limoges, la meute de prédateurs, constituée d’agents allemands et de nombreux Français à sa solde, traque sans relâche juifs, patriotes et « bonnes affaires ».

De 1942 à 1944, des centaines de personnes sont assassinées, persécutées, torturées, déportées. Plusieurs années de recherche ont été nécessaires pour reconstituer la trajectoire de la plupart des membres de cette police politique. L’affrontement a été brutal avant la Libération du territoire ce qui explique en partie les violences qui l’ont suivi. C’est dans cette atmosphère que nous fait plonger Christian Penot.