Du 2 mai au 4 juin

« J’ai mis le titre au pluriel, mon travail consistant depuis toujours à collecter des objets naturels ou bien des objets usés ou abandonnés par la société de consommation qui nourrissent mes pensées et ma façon de travailler ensuite. J’ai toujours eu besoin de faire une mise en scène suivant les endroits où je présentais mon travail. A Panazol je vais présenter une sorte de musée éphémère, des débuts de collections d’objets dans des vitrines des sculptures, quelques pierres gravées, et au mur je pense présenter une série de photographies d’œuvres éphémères que j’ai créées dans la nature depuis plus d’une vingtaine d’années comme dans le parc de la Beausserie en 2009. (Aujourd’hui la plupart de ces créations ont disparues).  Artiste de la lisière je me situe entre le sauvage et le civilisé. Dans le titre il y a une allusion au facteur Cheval avec son palais idéal et à l’art singulier. »